Agaldün a été créé par les Dieux, certains semble lointain et ne sont plus d'actualité. Il y a de cela si longtemps que personne ne se rappelle d'eux à part les principaux. Il existe un homme, Keitaro le conteur des terres du nord, le dernier qui avant de disparaitre aussi nous céda la légende d'Agaldün:
Au début il n'y avait qu'une grande mer nommée mer de l'infini. C'est de la mer de l'infini que Erayu, en pleurant de désespoir face au vide, créa de ses larmes l'univers, on dit que chaque étoile est une de ses larmes. Plus tard, elle créa quatre mondes.
Un monde de feux représentant sa volonté, ce monde-là était stérile et n'apparaissait que la moitié d'une journée. Le reste de la journée deux autres mondes stériles, un bleu ou blanc et l'autre rouge veillait, on dit qu'il représente respectivement la douceur et la souffrance. Et que chaque foi qu'ils brillent aux milieux des étoiles les morts rejoignent celui qu'il mérite.
Enfin la dernière planète, signe d'espérance se retrouvait entourée des trois autres. Aorus Frère de Erayu, trouva ce monde trop triste et déversa les océans d'eau, jusqu'à en faire une planète de couleur bleue. Aluril, étonnée du travail des autres dieux, voulue y apporter de l'ordre.
Il sépara le ciel de la terre, puis dans un second temps la terre et l'eau.
Hénéor Comtempla alors ce monde, triste de ne pouvoir y apporter sa touche personnelle. Il l'observa nuit et jour pendant des millénaires. Puis le trouvant triste, il y sema plantes et arbres. Ce furent les premiers signe de vie sur Agaldün. Artor Enfin créa les premiers êtres, la légende veut que cela soit les célestes, puis l'amour entre Erayu et Artor donna naissance aux Nymphes. S'en suivirent toutes les autres races de Agaldün.
Mais un dieu se sentit oublié... De colère il sema ses enfants, les démons. Et les malédictions sur les hommes, les maladies et la souffrance et il se retira. On le connait aujourd'hui sous le nom de Silmorh.
Le conteur posa sa harpe, il était temps pour lui de s'en aller. Le regard avide des enfants amochés par la guerre le suivirent. Voilà des années que cette histoire de création était passé, des années ou plutôt des millénaires. Sa mission ici était fini, dernier village a qui l'histoire devait être conté.
Il se dirigeait vers la porte sans rien dire, pour partir dans ce silence habituel de sorte que l'histoire s'ancre bien. Mais le regard pesant de désespoir de ses enfants meurtris et défigure par la guerre le retint. Il sentie pour la première fois de la culpabilité à les laisser ainsi. Appuyé sur la porte, il prononça ses mots:
Mes enfants, il faut garder espoir, même si le pays est divisé en pays et en clan. La paix reviendra tôt ou tard. C'est à vous aussi maintenant de tracer l'histoire.
Sans un mot de plus il poussât la porte, et s'engouffra dans le tourbillon de neige dehors. Alors qu'il marchait grelottant et aveuglé par les propre cristaux de glace provoquée par son souffle.
Il entendait râler les parents, qu'il aurait donné des idées de guerres aux enfants, comme si le mal n'était pas assez dur depuis toutes ses années ...
Il sortie de la ville et disparue dans le blizzard.
